Sujet :
Ta
performance prend forme… Révèle sa profondeur !
Consignes :
«
Imagine un diorama de ta future performance.
Le diorama est un « mini-monde ». Il s’agit
d’un paysage (en plusieurs plans) qui peut tenir tout entier dans une boîte, une
mallette de transport, une vitrine ou un livre tunnel, par exemples.
«
Fabrique un livre tunnel pour nous présenter ton diorama.
Bettina PAULY,
livre tunnel Cista Nova Bestiolarum, août 2011.
Contraintes :
«
Donne de la profondeur à ta scène en réalisant 4 plans différents
« Prête une attention
particulière à la composition et présentation de ton travail.
Conseils :
Fabrique ta construction
de papier en allant de l'arrière-plan vers le premier plan.
Démarre avec le fond par la création d'un décor qui sera donc l’arrière-plan
de ta scène. Place ensuite les éléments « volumineux » tels que des arbres
puis poursuis ton livre tunnel en ajoutant des détails et des personnages.
Supports : une feuille A4 coupée en 2 (dans la longueur), une
feuille de Canson© A4 coupée en 4.
Techniques : pliage, collage, graphisme.
Durée : 3 séances.
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Qu’est-ce qu’un livre tunnel ?
«
Je dessine un rectangle aussi grand que je veux et
je le considère comme une fenêtre ouverte par laquelle je regarde
tout ce qui, ici, sera peint. » Leon Battista ALBERTI décrit ainsi pour la première fois ce
qu’est un tableau, en 1435.
Le livre
tunnel présente une ….….….….….…………....... constituée de ….….……..……........... successifs
découpés, reliés par soufflets en papier. Cette succession d’images découpées
qui, observées à travers un …………………....…...... plan,
lui-même découpé, donne une impression de scène en ….….….….….…………..……........... Il
s’inscrit dans la longue histoire des expériences menées sur la perspective
centrale.
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Références :
Anselm KIEFER (né en 1945 en Allemagne)
Avec de vieilles photographies plantées
dans des décors de forêts enneigées, Anselm KIEFER a fabriqué
une série de tableaux en noir et blanc. Des épisodes de son passé se muent en
scène de théâtre intimes où rôde, comme toujours dans ses œuvres, le spectre de
la Seconde Guerre Mondiale : outre des clichés de son enfance dans la
Forêt-Noire, nous y trouvons une photographie issue du journal de guerre de son
père, officier de la Wehrmacht.
Anselm KIEFER, extraits de l’installation Family Pictures,
2013-2017.
Ensemble de
16 vitrines. Métal, verre, plomb, bois, contreplaqué, acrylique, émulsion,
photographie, aquarelle sur papier et technique mixte, 351,5x1400x100cm.
Hiroshi SUGIMOTO (né en 1948 à Tokyo, Japon)
Hiroshi
SUGIMOTO, Hyena-Jackal-Vulture,
1976.
On jurerait que ce cliché
noir et blanc a été pris en pleine nature. En vérité, il ne s’agit
que d’animaux empaillés figés dans leurs dioramas. Pour les photographier, le
Japonais Hiroshi SUGIMOTO a fait le tour des musées d’Histoire naturelle, travaillant habilement le
cadrage et l’éclairage pour esquiver tout élément ou reflet susceptible de
trahir l’illusion.
Pierrick SORIN (né en 1960 à Nantes, France)
Pierrick SORIN, I would like to live in a doll house,
Optical Theater, 200x120x130cm., 2011.
Impossible de ne pas sourire devant cette maison de poupée ultra kitsch où un personnage en peignoir rose se dandine au son d'un ukulélé. Avec autodérision, l'artiste y met en scène ses souvenirs de famille dans une projection artificielle de ses délires freudiens. Série de boîtes magiques parodiant les vitrines de Noël des grands magasins.
Kyoko IMAZU (née au Japon)
Kyoko IMAZU, Old fox of Aoyama, papier et aquarelle, 2014.
Sources :
https://www.telerama.fr/sortir/quand-les-stars-de-l-art-contemporain-detournent-la-magie-du-diorama,160816.php