mercredi 27 août 2014

Liu BOLIN, le caméléon...

Le caméléon est doté de cette capacité extraordinaire qui lui permet de changer de couleur de manière à passer incognito (il se camoufle !) et ainsi, se préserver de l’offensive des prédateurs.

L'artiste chinois Liu BOLIN, certainement très envieux de cette faculté propre à la famille des caméléons a décidé de transposer à sa manière cette faculté animale à l'homme dans une série qu'il appelle L'homme invisible ou Caché dans la ville
Son travail artistique consiste à disparaître dans ses propres photographies par un travail de camouflage d'une incroyable minutie. L'idée est née dans l'esprit de Liu BOLIN en réaction à la destruction du village artistique de Suo Jia Cun dans lequel il avait son atelier. C'était en 2005 lorsque les autorités chinoises étaient chargées de détruire un certain nombre de bâtiments pour construire les structures des Jeux Olympiques. Pour témoigner sa peine, il se fond dans les décombres et se fait photographier. Plus tard, il réalise des photographies suivant le même principe à Venise, New York, Pékin, Paris.
Outre l'aspect impressionnant de cette performance technique, l'œuvre de l'artiste peut être interprétée comme une manière de considérer que l'homme disparaît derrière la société à laquelle il appartient.
Liu BOLIN, chaussures peintes avant la performance vue ci-dessous, Caracas, novembre 2013.
Liu BOLIN (vu de face) debout devant un rayon de bande-dessinées à Caracas le 2 novembre 2013.
Liu BOLIN, Caché dans la ville, Beijing Graffiti.
Liu BOLIN, Caché dans la ville, Légumes, 2011.
Liu BOLIN, Caché dans la ville, n°91 Great Wall, 2010.
Liu BOLIN, Caché dans la ville, Stade Olympique de Pékin.
Liu BOLIN, Hiding in New York, 2011-2012.

Source : http://www.novaplanet.com/novamag/galerie-comme-un-cameleon

mercredi 20 août 2014

Victor NUNES... une imagination débordante !

Victor NUNES est un artiste à l’imagination débordante.
 Il a réalisé de très nombreuses séries d’oeuvres, en général des dessins faits à base de liquide ou de nourriture. Dans la série présentée ici, il utilise de la nourriture et d’autres objets du quotidien pour compléter des dessins. 
L’objet devient ainsi partie intégrante du dessin.