mardi 5 novembre 2024

Scèn'Arts - Diapason - 05/11/2024

La classe de 3°2 « Scèn'Arts » a été invitée au Diapason, ce mardi 5 novembre 2024, pour participer au filage de la pièce de théâtre "Encabanée", une création du Diapason d'après le texte de Gabrielle Filteau-Chiba. Les élèves se sont sentis chanceux de pouvoir découvrir cette adaptation avant le grand public.
De plus, le metteur en scène a organisé un bord-plateau entre les élèves, les comédiens et le musicien. Les comédiens ont tenu à ce que les élèves partagent ce qu'ils ont compris de la pièce en abordant les causes défendues, les émotions exprimées, les jeux des acteurs et des lumières ainsi que les voix off. Les élèves ont finalement aussi eu l'occasion de partager leurs ressentis et impressions. Ce moment a permis d'intéressants échanges qui ont amené les élèves à réaliser que, sur scène, chaque détail compte.

Théâtre - Création Le diapason
Lassée de participer au cirque social qu’elle observe quotidiennement à Montréal, Anouk quitte son appartement pour une cabane rustique au Kamouraska, là où naissent les bélugas. Encabanée dans le plus rude des hivers, elle apprend à se détacher de son ancienne vie et renoue avec ses racines. Couper du bois, s’approvisionner en eau, dégager les chemins, les gestes du quotidien deviennent ceux de la survie.
Débarrassée du superflu, accompagnée par quelques-uns de ses poètes essentiels et de sa marie-jeanne, elle se recentre, sur ses désirs, ses envies et apprivoise cahin-caha la terre des coyotes et les sublimes nuits glacées du Bas-Saint-Laurent.

« Je n’ai pas besoin de montre, d’assurances, d’hormones synthétiques, de colorant à cheveux, de piscine hors terre, de téléphone cellulaire plus intelligent que moi, d’un GPS pour guider mes pas, de sacoche griffée, de vêtements neufs, d’avortements cliniques, de cacher-cernes, d’antisudorifiques bourrés d’aluminium, d’un faux diamant collé sur une de mes canines, ni d’amies qui me jalousent. De toutes ces choses qui forment le mirage d’une vie réussie. Consommer pour combler un vide tellement profond qu’il donne le vertige. S’accrocher à des bouées de masse. Se peindre des masques de clown triste. »

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« Cette cabane était autant une prison qu’un refuge » Gabrielle Filteau-Chiba sur France Culture